Avant de commencer, et puisque forcément il y en a d’entre vous qui vont faire leur propre recherche sur la question (ce qui est extrêmement sain et que je recommande, lorsque le but est de s’informer et non pas de tout bonnement de contredire les copains), je vous le dis tout net, vous allez trouver des centaines de sites répétant tous ad nauseam la même étude qui semble (j’insiste) dire le contraire de ce que j’avance ici.
Je suis partie d’une idée personnelle provenant de la discussion que nous avons eue antérieurement sur ce blog à propos d’hémisphères cérébraux ne fonctionnant pas bien et nécessitant du gras pour « huiler » les conduits (exactement comme une machine, soit dit en passant) et du visionnement d’une couple de films tirés d’histoires vraies d’enfants très gravement atteints d’une maladie dégénérative (jamais la même maladie, chaque film la sienne) qui avaient été soignés avec succès par un truc très compliqué qui avait rapport avec les bons gras versus les mauvais gras. L’un de ses films, que je recommande hautement s’appelle L’Huile de Lorenzo, je ne me souviens malheureusement pas des autres, mais comme vous me connaissez, ça me reviendra un jour. Bon, donc partant de ça, j’ai postulé que les bons gras étaient nécessaires pour tout le système à un point que si on n’en avait pas assez, on pourrait sûrement avoir des problèmes moteurs, nerveux et cérébraux. J’ai immédiatement pensé alzheimer (faut vous dire que j’ai une amie proche dont le mari est pris avec ça et c’est pas drôle pour elle) et j’ai fouillé.
Comme je le disais, vous trouverez une recherche datant d’un mois qui a été reprise des milliers de fois depuis, qui semble orienter son lecteur vers l’interdiction du gras sous peine de développer de l’Alzheimer. Comme j’en connais qui ont totalement adhéré à la dictature anti-gras (pourtant passée de mode depuis un moment déjà, mais y a toujours des retardataires obnubilés par leur truc), je tenais à le préciser pour leur éviter de nous envoyer un millier de site par la gueule (quand même, je suis sympa, non? Je fais le travail moi-même!)
Mais si on veut bien quitter l’extrémisme anti-matières grasses deux minutes et fouiller vaguement avec un état d’esprit équanime, centré et libéral, peut-être qu’on pourrait comprendre dans ce qui suit qu’il y a une maudite différence entre les bons gras et les mauvais gras et que refuser tout gras est comme jeter le bébé avec l’eau du bain.