DHA et maladie d'Alzheimer Le DHA (acide docosahexaénoïque) est un acide gras poly-insaturé Oméga 3 naturellement présent en grande quantité dans la chair des poissons gras (saumon, thon, hareng, sardines...). Il n'est synthétisé qu'en petite quantité par l'organisme humain, pourtant il y joue des rôles essentiels. Un nombre croissant de données suggère que le DHA participerait notamment au bon fonctionnement des neurones.
Il est récemment apparu que le niveau de DHA mesuré dans le sang et le tissu cérébral de personnes atteintes de maladie d'Alzheimer est inférieur à celui mesuré chez des sujets en bonne santé du même âge. De plus, certaines données indiquent que les personnes qui consomment beaucoup de DHA auraient un risque de maladies neurodégénératives plus faible que celui observé dans la population générale.
Ainsi, la consommation de DHA pourrait prévenir le développement des maladies neurodégénératives telles que la maladie d'Alzheimer. L'acide gras poly-insaturé Oméga 3 exercerait son action bénéfique en contrôlant l'expression de gènes protecteurs, en activant des voies anti-inflammatoires ou encore en modulant le fonctionnement des neurones.
Déclin cognitif et alimentation Notre cerveau a besoin d'être correctement nourri. Aucun autre organe ne dépend autant des apports nutritifs qu'il reçoit. Et certains déséquilibres nutritionnels pourraient ainsi contribuer au déclin cognitif lié à l'âge.
De nombreuses études montrent qu'une alimentation trop riche en acides gras saturés et/ou déficitaire en micronutriments antioxydants ou en acides gras essentiels est associée à un risque accru de déclin cognitif.
Les études cliniques montrent également que plus on vieillit, plus on a tendance à augmenter ses apports en acides gras saturés et à réduire ceux en acides gras poly-insaturés. Par ailleurs, les capacités de l'organisme à synthétiser lui-même les acides gras poly-insaturés dont il a besoin diminuent avec l'âge. Le vieillissement conduit donc trop souvent à l'instauration d'un mauvais équilibre lipidique, défavorable non seulement à la santé cardiovasculaire, mais aussi au maintien des fonctions cérébrales.
L'ensemble de ces considérations laisse penser que l'alimentation peut et doit constituer un facteur important dans la prévention du déclin cognitif. »
Ah oui, ne pas oublier ma source, c’est important, une source fiable. Donc, cela provient du forum Doctissimo.ca qui reprend les Entretiens de Bichat. Je suppute que personne ici n’est assez calé en la matière pour les contredire, mais on ne sait jamais…
http://news.doctissimo.fr/alimentation-et-risque-d-alzheimer_article4259.htmlPar ailleurs, pour reprendre ma thèse favorite du complot, y a personne qui trouve ça drôle que les Entretiens de Bichat sortent une thèse pro-gras en septembre dont personne ne parle alors que le mois suivant, comme par hasard, le monde entier est au courant de la thèse anti-gras et la colporte aux quatre coins du globe en urgence comme si leur vie en dépendait???? Moi, ça me laisse sérieusement songeuse, mais vous vous en doutiez déjà.
Alors je repose ma question favorite (relents de Colombo) : à qui le crime profite-t-il?????????