Dans la famille phytoestrogènes..
LES ISOFLAVONES (les plus répandus, les plus connus et les plus étudiés). On les retrouve dans certains légumes secs (surtout le soja et le pois chiche) mais aussi en moindre quantité dans l'huile d'olive, les oignons, le vin rouge, la bière, le thé (vert et noir), et en dessert: les agrumes (orange, pamplemousse, citron...), les pommes et le raisin.
LES LIGNANES (les moins consommées et les moins efficaces). On en avale lorsqu'on grignote des graines de tournesol, que l'on boit du thé (vert ou noir) ou que l'on mange des céréales complètes. Le record « ès lignanes » est détenu par les graines de lin.
LES COUMESTANES, que l'on cite de manière anecdotique car seules les graines germées en fournissent un peu dans l'alimentation humaine. Sinon, c'est dans le fourrage pour animaux qu'on en comptabilise le plus
Les isoflavones, c'est quoi ?
Des composés alimentaires que l'on retrouve dans certains végétaux, et qui ont une action « phytohormonale » sur notre corps. Ce qui est incontestable, c'est qu'une alimentation riche en isoflavones et relativement pauvre en graisse permet de maîtriser son taux de cholestérol. Une propriété de bon augure pour la protection cardiaque. En ce qui concerne les compléments alimentaires, les études sont moins formelles, car il est toujours difficile de réduire un aliment à deux ou trois substances majeures. Ainsi, certains chercheurs estiment que les isoflavones ne font pas tout dans le soja. Ce qui n'empêche pas les extraits d'isoflavones de soulager les bouffées de chaleur et, sans doute, d'autres symptômes liés à la ménopause.
Les plantes qui contiennent des précurseurs de progestérone (ou assimilés)
Le gattilier ;
La sanguinaire ;
Le yam (igname sauvage).
Et bien d'autres, mais insuffisamment étudiées (alchémille, bourrache [la plante, pas l'huile !] marjolaine, mélisse, salsepareille, thym, verveine, houblon...)
Le gattilier augmente le taux de progestérone dans le sang, et rétablit de plus l'équilibre estrogène-progestérone.
La sanguinaire n'est mentionnée ici qu'à titre d'avertissement : elle est effectivement très efficace au point que certains peuples traditionnels l'emploient à des fins abortives (avortement), mais elle est tout aussi efficace pour... agresser le foie. Exit des traitements jusqu'à ce que les chercheurs réussissent à en extraire le « bon » pour laisser de côté le « mauvais ».
Le Yam est une espèce de patate douce. Elle renferme dans ses racines des substances qui, après transformation (enzymatique, pas chimique !) en laboratoire va procurer de la progestérone. De plus, absorbé tel quel, le yam aura une action positive sur l'ADN.