Les fruits dont il est question ici ne sont ni les fruits amylacés (banane, châtaigne), ni les fruits secs (datte, figue, pruneau, etc.), ni les fruits oléagineux (noix, noisette, amande, pistache, cajou, etc.), mais les, fruits aqueux-(fraise, framboise, groseille, cassis, poire, prune, pêche, cerise, ananas, orange, pamplemousse, etc.). Ces fruits apportent des vitamines, C spécialement, de la provitamine A, un peu de vitamines du groupe B, d'oligo-éléments et très peu de minéraux (contrairement aux légumes) ; ils apportent en général de 0,5 à 1,5 % de protéines et du fructose de 5 à 18 %.Par contre, ces fruits sont acides (pH entre 3 et 5) et sont très chargés en acides citriques, tartriques, maliques, notamment. Lorsque l'on ingère des fruits, l'organisme profite des nutriments contenus dans le fruit et il oxyde les acides citriques, maliques, tartriques, etc., en gaz carbonique et en eau. Si l'individu ne peut totalement comburer les acides en gaz carbonique + eau, il donnera ses bases calciques, magnésiennes, potassiques, pour produire des sels avec les acides non comburés. Il y aura alors production de citrates de calcium, de magnésium, de potassium, de tartrates de calcium, de magnésium, de potassium, de malates de calcium, de potassium, de magnésium au détriment de la réserve minérale organique.
Dans le cas où la spoliation est grande, on pourra arriver au syndrome du frugivore (voir plus loin). Ce syndrome touche électivement les gros consommateurs de fruits.
De nombreux paramètres jouent sur la combustion ou la non-combustion des acides, ce sont :
- l'heure de la consommation ;
- le climat ;
- le stress, le souci ;
- le chagrin, la déprime ;
- la typologie ;
- la pathologie.
Explicitons ces notions.