moi-kilucru
Messages : 5846 Date d'inscription : 24/11/2008 Localisation : The Best in the West, MTL, QC
| Sujet: Probiotiques et maladie de Crohn (Festy) Dim 8 Mar - 22:06 | |
| La maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique sont deux maladies chroniques inflammatoires de l'intestin. La première peut toucher l'ensemble du tube digestif, alors que la seconde ne concerne que le côlon. Dans un cas comme dans l'autre, les douleurs sont plus ou moins importantes, les troubles du transit (diarrhées) toujours présents et les phases de rémission ponctuées de crises aiguës. Une personne atteinte d'une maladie inflammatoire de l'intestin n'a pas la « même» flore qu'une personne en santé, sans maladie. Les médecins ignorent si cette différence est à l'origine ou est la conséquence de la maladie, mais le fait demeure.
Néanmoins, une flore intestinale perturbée aggrave toujours l'inflammation dans les cas de maladies de l'intestin. Et en retour, ces dernières déséquilibrent systématiquement la flore... Un cercle vicieux qu'il convient de briser, car si rééquilibrer la flore ne soigne pas la maladie, c'est nécessaire pour espérer améliorer son confort.
Ce que les probiotiques peuvent faire pour vous...
Anti-inflammatoires, les probiotiques espacent et atténuent les «crises ». En outre, ils aident à stabiliser l'intégrité de la muqueuse intestinale. Les prébiotiques contribuent également à la prévention des récidives. Dans tous les cas, ils sont très fortement conseillés, en complément de votre traitement habituel. Cette recommandation concerne aussi les enfants atteints de ce type de maladie, dont l'état général s'améliore grâce aux probiotiques.
Par ailleurs, les probiotiques sont capables de prévenir la pouchite (une complication très fréquente faisant suite à la chirurgie intestinale) ou ses récidives. Ils devraient donc être systématiquement prescrits en cas de chirurgie intestinale, acte fréquemment proposé aux personnes atteintes d'une maladie intestinale inflammatoire.
À retenir
> Les recommandations nutritionnelles classiques (« éviter les fibres, donc limiter les végétaux, augmenter les produits laitiers... ») vont souvent, hélas, à l'encontre d'une amélioration. Les patients s'en rendent bien compte lorsqu'ils cherchent des solutions par eux-mêmes et découvrent qu'ils se sentent nettement mieux lorsqu'ils font... l'inverse ! Dans tous les cas, tout dépend de la tolérance individuelle.
> Méfiez-vous de certains aliments, soupçonnés d'aggraver cet état: maïs, blé, lait, levure, oeufs, pommes de terre, seigle, thé et café, pommes, avoine, chocolat et champignons (sauf crus).
> Augmentez en revanche la consommation de fruits et de légumes frais, de céréales complètes (riz complet par exemple) et de poissons gras (saumon, hareng ou maquereau au moins 3 fois par semaine). | |
|